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Rôle de l’insuline dans le cerveau : un rôle inédit de la protéine Tau !

La protéine Tau est une des protéines majeures qui s’agrègent pour conduire à la mort neuronale dans de nombreuses maladies neurodégénératives, dont la maladie d’Alzheimer. Il s’agit d’une protéine associée aux microtubules mais qui possède bien d’autres fonctions encore méconnues. David Blum et Luc Buée de l’équipe « Alzheimer & Tauopathies », UMR-S1172 (Université de Lille CHU de Lille Inserm) viennent de démontrer qu’une fonction physiologique de la protéine Tau est de réguler les effets de l’insuline dans le cerveau. L’insuline, une hormone sécrétée par les cellules du pancréas, exerce, au niveau périphérique, une action cruciale dans le contrôle de l’homéostasie glucidique. Elle a également des actions multiples dans le cerveau en favorisant non seulement la plasticité et la mémoire mais modulant également la prise alimentaire et l’homéostasie périphérique. Les chercheurs ont démontré que les actions de l’insuline dans le cerveau étaient réduites chez des animaux ne possédant pas la protéine Tau. Ainsi, les souris déficientes en Tau présentent une réponse réduite à l’insuline au niveau de l’hippocampe, une structure du cerveau impliquée dans la mémoire. L’absence de protéine Tau provoque également des troubles du métabolisme chez les souris  comme un gain anormal de poids et une intolérance au glucose, des manifestations généralement associées à l’obésité ou au diabète. Ces effets métaboliques seraient la conséquence d’une diminution des effets de l’insuline dans le cerveau, notamment sa capacité à réduire la prise alimentaire. Ce rôle de la protéine Tau est étayé par des données génétiques chez l’Homme. Cette étude fournit la première preuve d’un rôle de la protéine Tau dans les effets de l’insuline au niveau du cerveau et apporte de nouvelles pistes dans la compréhension des maladies neurodégénératives et des troubles métaboliques associés à ces pathologies.

Ces travaux ont fait l’objet d’un soutien de France Alzheimer/Fondation de France et du projet Fédératif Hospitalo-Universitaire (FHU) VasCog financé par le CHU de Lille et l’Université de Lille. L’équipe « Alzheimer & Tauopathies » appartient au LabEx DISTALZ (development of Innovative Strategies for a Transdisciplinary Approach to Alzheimer’s Disease) et au LiCEND (Lille Centre of Excellence in Neurodegenerative Disorders). Ces travaux impliquent différents laboratoires français et européens : U1011-EGID (Lille), U1016 CNRS UMR8104 (Institut Cochin, Paris), U1167-RID AGE (Lille), Laboratory of Biological Psychology, KU Leuven, Belgium, Department of Experimental Neurodegeneration, University Medical Center Goettingen, Germany

Source

Marciniak E, Leboucher A, Caron E, Ahmed T, Tailleux A, Dumont J, Issad T, Gerhardt E, Pagesy P, Vileno M, Bournonville C, Hamdane M, Bantubungi K, Lancel S, Demeyer D, Eddarkaoui S, Vallez A, Vieau D, Humez S, Faivre E, Grenier-Boley B, Outeiro TH, Staels B, Amouyel P, Balschun D, Buee L & Blum D. Tau deletion promotes brain insulin resistance (2017) The Journal of  Experimental  Medicine doi: 10.1084/jem.20161731.

Lien

http://jem.rupress.org/content/early/2017/06/23/jem.20161731.long

 

Contact chercheur

David Blum,  Directeur de Recherche
UMR-S1172 “Centre de recherche Jean Pierre Aubert
“Alzheimer & Tauopathies” – LabEx DISTALZ
Faculté de Médecine-Pôle Recherche
59045 Lille France
david.blum@inserm.fr
Tel: 03 20 29 88 50

 

 

 

de Clémence Fouquet 11.07.2017 à 09h49

Concours Photos 2017

Sébastien Brot

Lauréats Concours Photos 2017Neurones cultivés in vitro, différenciés à partir de cellules IPS humaines.

En vert, la protéine GFP exprimée de façon constitutive, en rouge le marqueur de neurones matures NeuN Foxa2 et en bleu, le marquage DAPI.

Université de Poitiers, Laboratoire de Neurosciences Expérimentales et Clinique (INSERM U1084)

 


Delphine Prieur

Lauréats Concours Photos 2017The brain’s diary
Axons of electroporated retinal ganglion cells in the optic tract and invading their brain target (dLGN) (fluorescence microscopy), and photography of a PhD student hand.

Institut du Fer à Moulin, Paris

de Clémence Fouquet 06.06.2017 à 04h37

Une avancée majeure pour la compréhension des ataxies cérébelleuses

Des chercheurs de l’Institut du Cerveau et de la Moëlle Epinière (ICM) à l’Hôpital de la Pitié-Salpetrière à Paris viennent de publier une large étude de génétique épidémiologique portant sur 412 patients atteints d’ataxie cérébelleuse autosomique dominante.

L’hétérogénéité génétique de ces maladies, qui touchent le cervelet et affecte la coordination et l’équilibre et peuvent être causées par des mutations dans plus de 40 gènes, rend leur diagnostic génétique compliqué. Le plus fréquemment, la mutation incriminée est une expansion d’une répétition d’une courte séquence de nucléotides, telle qu’un triplet « CAG ». Dans de plus rares cas, on est en présence de mutations plus « conventionnelles ». Si l’épidémiologie des formes dites à expansion a été bien étudiée, ce n’est pas le cas de ces dernières.

Les chercheurs ont conçu un panel permettant de séquencer en une fois l’ensemble des 34 gènes connus pour présenter ce type de mutations dans les ataxies cérébelleuses, et l’ont utilisé chez 412 patients qui ne présentaient pas d’expansion de répétition. Cela leur a permis d’identifier une mutation responsable chez près de 15% des patients auparavant non diagnostiqués. Les gènes codant pour des canaux ioniques étaient les plus fréquemment mutés, ce qui confirme leur importance majeure dans le fonctionnement du cervelet.

Ils ont aussi comparé les présentations cliniques de l’ataxie cérébelleuse entre des patients porteurs d’une expansion et des patients présentant une mutation conventionnelle. Ces derniers commencent souvent la maladie plus tôt, mais montrent une progression plus lente et un phénotype plus pur, avec moins d’autres signes accompagnateurs.

Cette étude, en plus d’apporter un diagnostic précis à une proportion non négligeable de patients, permet donc de mieux caractériser les aspects génétiques et cliniques des ataxies cérébelleuses autosomiques dominantes, ce qui améliorera la prise en charge et le conseil génétique pour les patients.

 

Référence de l’article:

A panel study on patients with dominant cerebellar ataxia highlights the frequency of channelopathies.

Coutelier M, Coarelli G, Monin ML, Konop J, Davoine CS, Tesson C, Valter R, Anheim M, Behin A, Castelnovo G, Charles P, David A, Ewenczyk C, Fradin M, Goizet C, Hannequin D, Labauge P, Riant F, Sarda P, Sznajer Y, Tison F, Ullmann U, Van Maldergem L, Mochel F, Brice A, Stevanin G, Durr A; SPATAX network. Brain. 2017 Jun 1;140(6):1579-1594. doi: 10.1093/brain/awx081.

Lien vers l’article: https://academic.oup.com/brain/article-lookup/doi/10.1093/brain/awx081

 

Contact:

Dr Alexandra Durr

Reference centre for Rare diseases-Neurogenetics
ICM (Institut du Cerveau et de la Moelle épinière)
Salpêtrière Hospital – Université Pierre et Marie Curie
47 boulevard de l’Hôpital
75651 Paris CEDEX 13

alexandra.durr@icm-institute.org

 

 

 

de Clémence Fouquet 31.05.2017 à 08h32

Marches pour les Sciences

Le 22 avril, auront lieu dans le monde entier, des “Marches pour les sciences”.

La Société des Neurosciences, comme la FENS et de nombreuses sociétés scientifiques internationales, s’associe à cette action qui a pour objectif de mettre en avant l’importance pour le bien commun et la civilisation de la démarche scientifique, respectant les faits et l’honnêteté intellectuelle, ouverte à tous dans le monde entier.

Pour plus d’information sur les actions en France :

http://www.marchepourlessciences.fr/

de Clémence Fouquet 21.04.2017 à 10h32

un anxiolytique naturellement efficace !

Des chercheurs de l’Institut des maladies neurodégénératives de Bordeaux (IMN-UMR-CNRS 5293 / Université de Bordeaux) viennent de découvrir que les réactions anxieuses occasionnées par des facteurs de stress pourraient être le reflet des changements synaptiques qui s’opèrent dans une petite région du cerveau : Le noyau du lit de la strie terminale (BNST). A travers des expériences conduites chez des rats exposés à des situations anxiogènes, les chercheurs ont disséqué un circuit neuronal qui, lorsqu’il est activé, réduit les niveaux d’anxiété de l’animal pendant plusieurs jours. Ces résultats, issus d’une collaboration entre deux laboratoires bordelais (IMN-UMR-CNRS 5293 et INCIA-UMR-CNRS 5287) et un laboratoire suisse (FMI, Basel, Switzerland) sont publiés dans Nature Communications, le 20 Février 2017.

L’anxiété est une émotion physiologique qui déclenche un état d’alerte en réponse à une menace réelle ou supposée et constitue ainsi un mécanisme de survie. Le noyau du lit de la stria terminalis (BNST) appartient à un réseau neuronal de régions limbiques interconnectées et exerce un rôle central dans l’expression de l’anxiété chez de nombreuses espèces animales, et notamment chez l’Homme. Les auteurs de l’étude ont utilisé des approches virales pour tracer les voies neuronales dans trois régions cérébrales impliquées dans les comportements associés à l’état d’anxiété. Ils ont enregistré et manipulé, in vivo, l’activité électrique des neurones. Ils ont ainsi mis en évidence qu’une population de neurones du BNST (centre cérébral de la motivation et de l’anxiété), intégrait et filtrait des informations en provenance du subiculum ventral (centre cérébral de la mémoire des émotions) et du cortex infralimbique (centre cérébral de la mémoire et des habitudes) pour augmenter de façon persistante leur activité. Les conséquences de ce changement d’état des neurones du BNST sont, en particulier des  changements d’état anxieux de l’animal.

Les chercheurs ont ainsi pu déterminer que la mise en place d’une plasticité de type potentialisation à long terme au niveau des synapses « subiculum ventral/BNST » provoque un effet activateur et persistant (plusieurs jours) sur les neurones du BNST ayant pour conséquence de jouer le rôle d’un anxiolytique.

Ce travail, en précisant les circuits neuronaux et mécanismes de plasticité synaptique qui réduisent les niveaux d’anxiété de l’animal de manière persistante, ouvre de nouvelles perspectives pour  comprendre comment un changement de l’état synaptique des neurones du BNST pourrait modifier la perception de stimuli sensoriels en condition pathologique (addiction, trouble de l’anxiété). Ces travaux ont été financés notamment par l’Agence nationale pour la recherche (ANR), le CNRS et l’université de Bordeaux.

Référence:

NMDA-receptor-dependent plasticity in the bed nucleus of the stria terminalis triggers long-term anxiolysis.Glangetas C, Massi L, Fois GR, Jalabert M, Girard D, Diana M, Yonehara K, Roska B, Xu C, Lüthi A, Caille S, Georges F.  Nat Commun. 2017 Feb 20;8:14456.

Contact auteur : Dr François GEORGES, CNRS/Université de Bordeaux : francois.georges@u-bordeaux.fr / Tel : +33 5 33 51 48 13

de Clémence Fouquet 29.03.2017 à 11h11

Hightlights NeuroFrance 2017

 

NeuroFrance 2017, un programme plus dense, plus riche :

7 conférenciers pléniers de renommée internationale, 42 symposiums, des symposiums spécialisés, des sessions “Réussir avec une thèse en neurosciences”, lectures de CV et courts entretiens, près de 600 posters

Une exposition commerciale de plus de 45 stands

NeuroNight : pour une soirée mémorable en bord de Garonne !

Ne ratez pas l’occasion de participer et de découvrir Bordeaux, numéro 1 des villes à visiter en 2017 selon le Lonely Planet !

 

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Site internet

de Clémence Fouquet 24.03.2017 à 04h21

Faits marquants 2016

Pour élaborer ces “faits marquants 2016”, les membres du Conseil d’Administration de la Société des Neurosciences ont sélectionné quelques publications parmi les plus remarquables dans leur discipline. Les magnifiques découvertes présentées ici témoignent de la vitalité des Neurosciences françaises, et de la réalité de l’avancement des connaissances dans toutes les branches des Neurosciences, grâce aux chercheurs en France. Bien d’autres articles auraient mérité d’être dans cet échantillon !


Consultez les faits marquants 2016

de Clémence Fouquet 17.03.2017 à 08h48

La huntingtine, une protéine essentielle à l’assemblage du cortex cérébral

Le cortex des mammifères est formé de six couches de neurones dont l’assemblage est précisément régulé au cours du développement. Les neurones excitateurs corticaux (également appelés neurones de projection) sont produits dans la zone ventriculaire, subissent ensuite une transition multipolaire-bipolaire, une migration radiale et une différenciation. Nous montrons dans cette étude que la huntingtine (HTT), protéine mutée dans la maladie de Huntington (MH), est nécessaire pour la transition multipolaire-bipolaire des neurones de projection et pour le maintien de leur forme bipolaire lors de leur migration radiale. La HTT est responsable de ces effets in vivo en agissant sur le trafic de la N-Cadhérine qui dépend de la petite protéine GTPase RAB11. Lorsque la HTT contient la mutation responsable de la MH ces mécanismes sont altérés. Enfin, nous montrons que les défauts corticaux résultant de la perte post mitotique de la HTT spécifiquement pendant le développement embryonnaire affectent la morphologie neuronale à l’âge adulte.

Ces travaux sont importants pour plusieurs raisons. Alors que la MH est une maladie neurologique héréditaire se manifestant à l’âge adulte, il y a de plus en plus d’évidences qu’un développement anormal contribuerait aux symptômes observés à l’âge adulte. Nos travaux vont dans ce sens en établissant une nouvelle fonction de la HTT au cours du développement cortical, fonction qui est altérée dans la MH. De façon plus générale, notre étude souligne précisément comment la transition multipolaire-bipolaire des neurones de projections qui a lieu pendant la période embryonnaire influence la position des neurones mais également leur morphologie.

Référence de l’article:  Barnat M, Le Friec J, Benstaali C, Humbert S. Huntingtin-mediated Multipolar-Bipolar Transition of Newborn Cortical Neurons is Critical for their Postnatal Neuronal Morphology, Neuron. 2017 Jan 4;93(1):99-114. doi: 10.1016/j.neuron.2016.11.035.

Abstract en video sur youtube

Contact: Sandrine Humbert, INSERM, U1216, Univ. Grenoble Alpes, Grenoble Institut des Neurosciences, GIN, Grenoble, France.

Courriel

Crédit photo : M. Barnat

de Clémence Fouquet 30.01.2017 à 11h09

La Testostérone pour Réparer la Myéline

Dans le système nerveux central, les gaines de myéline qui protègent les axones et contribuent à la rapidité de la conduction nerveuse sont produites par les oligodendrocytes. Lors de pathologies démyélinisantes, la myéline détruite peut être spontanément régénérée par un processus appelé remyélinisation. En utilisant un modèle murin de démyélinisation focale de la moelle épinière, une étude récente co-dirigée par le Dr. Michael Schumacher et le Dr. Elisabeth Traiffort (INSERM U1196, Université de Paris-Sud, Université Paris-Saclay) vient de rapporter un rôle clé des gonades mâles, de la testostérone et du récepteur des androgènes dans ce processus régénératif. L’absence de l’hormone sexuelle mâle ou de son récepteur empêche le recrutement des astrocytes au sein de la région démyélinisée et de façon concomitante, prévient la différenciation des progéniteurs oligodendrocytaires en oligodendrocytes matures capables de synthétiser la myéline présente dans le système nerveux central. A la place de cette myéline contenant notamment les deux protéines majeures que sont la protéine basique de la myéline (MBP) et la protéine protéolipidique (PLP), les chercheurs observent la production d’une myéline classiquement synthétisée par les cellules de Schwann dans le système nerveux périphérique et qui est majoritairement composée de la protéine zéro (P0) et de la protéine périphérique de la myéline (PMP22). Ce lien étroit entre la testostérone et la production de myéline pourrait trouver son origine dans l’évolution des espèces animales puisque l’on constate que le récepteur des androgènes est apparu tardivement et en même temps que la myéline chez les vertébrés dotés d’une mâchoire. Ces travaux, publiés récemment dans le journal PNAS, peuvent contribuer à expliquer l’évolution différente des maladies démyélinisantes telles que la sclérose en plaques chez les femmes et chez les hommes et pourraient avoir des implications importantes dans le contexte des désordres psychiatriques ou des pathologies cognitives liées au vieillissement.

 

Bielecki B, Mattern C, Ghoumari AM, Javaid S, Smietanka K, Abi Ghanem C, Mhaouty-Kodja S, Ghandour MS, Baulieu EE, Franklin RJ, Schumacher M*, Traiffort E*.

(*Co-last authors).

Unexpected central role of the androgen receptor in the spontaneous regeneration of myelin.

Proc Natl Acad Sci U S A click to read. 2016 Dec 20. doi: 10.1073/pnas.1614826113.

 

de Clémence Fouquet 17.01.2017 à 08h48

Nouvelle méthode de marquage de protéines pour la microscopie super-résolution

de Olivier Thoumine

 

Afin de cartographier la dynamique et l’organisation à l’échelle nanométrique des complexes d’adhérence synaptique, nous avons développé une stratégie polyvalente basée sur des monomères de streptavidine (~3 nm) conjugués à des fluorophores organiques robustes. Ces nanosondes ciblent des protéines membranaires sélectivement biotinylées sur une petite étiquette positionnée au niveau de leur domaine extracellulaire. L’approche est très spécifique, et  permet un  marquage efficace dans des environnements cellulaires confinés avec un encombrement stérique réduit et aucun biais de réticulation par rapport à des sondes multivalentes. Cette stratégie est compatible avec la plupart des techniques de super-résolution (STORM, STED et PAINT), et en mode multi-spectral.

L’article a bénéficié d’un research highlight dans Nature Methods et s’accompagne d’un protocole à paraître prochainement dans Nature Protocols (Chamma et al., sous presse). Nous espérons que cette technique pourra être adoptée par un grand nombre de neuroscientifiques, pour la détection et caractérisation de structures sub-cellulaires neuronales.

 

CHAMMA I, LETELLIER M, Butler, Tessier B, Lim KH, Gauthereau I, Choquet D, Sibarita JB, Park S, Sainlos M*, THOUMINE O* (*Co-last authors).

Mapping the dynamics and nanoscale organization of synaptic adhesion proteins using monomeric streptavidin.

Nat Comm 2016, Mar 16;7:10773. doi: 10.1038/ncomms10773.

de Clémence Fouquet 10.01.2017 à 09h39