Expérimentation animale
Charte de transparence sur le recours aux animaux à des fins scientifiques et réglementaires en France : rapport annuel 2023
28 novembre 2024
Ce troisième rapport de la Charte de transparence marque une étape importante. Il illustre les actions concrètes qui sont menées en France par les signataires pour informer le grand public, les acteurs politiques et les médias sur l’utilisation des animaux dans la recherche.
Charte de transparence sur le recours aux animaux à des fins scientifiques et réglementaires en France : rapport annuel 2022
02 novembre 2023
Le deuxième rapport de la Charte de transparence est le fruit du quatrième engagement autour de la publication annuelle d’un état des lieux. Il a été élaboré grâce aux réponses des signataires à un questionnaire auto-administré.
Charte de transparence en recherche animale : premier bilan après un an
12 juin 2022
38 acteurs majeurs de la recherche en France font le bilan de la première année de la mise en place de la Charte de transparence sur le recours aux animaux à des fins scientifiques et réglementaires.
Charte de transparence sur le recours aux animaux à des fins scientifiques et réglementaires en France
22 février 2021
Initiée par le Ministère de la Recherche de l’Enseignement Supérieur et de l’Innovation, cette démarche est coordonnée par le GIRCOR, et fait écho à des initiatives similaires dans d’autres pays européens.
En tant que signataire de cette Charte de transparence, la Société des Neurosciences s’engage à mieux informer le grand public sur l’utilisation d’animaux dans la recherche scientifique française en neurosciences.
Déclaration officielle de la Société des Neurosciences en rapport avec l'expérimentation animale
28 février 2019
La Société des Neurosciences, société scientifique regroupant les différents acteurs de recherche fondamentale, pré-clinique et clinique en neurosciences en France, soutient l’utilisation appropriée et responsable des animaux comme sujets d’expérimentation biomédicale.
Les avancées dans la compréhension du fonctionnement du cerveau et dans le traitement des troubles du système nerveux nécessitent d’étudier cet organe complexe à plusieurs niveaux d’analyse. Étudier le comportement humain et observer l’activité du cerveau de façon non-invasive, est une première approche importante. Toutefois, cette dernière ne donne accès qu’à une échelle macroscopique qui ne permet pas d’aborder les aspects à la fois les plus élémentaires et les plus complexes : comment naissent les signaux électriques du cerveau et que représentent-ils vraiment ? Comment le cerveau traite-t-il de façon simultanée toutes les informations qu’il reçoit ? Quelles sont les molécules et quels sont les gènes impliqués dans sa structure et son fonctionnement ? Quels sont les dérèglements au cours des maladies et comment y remédier ? En l’absence d’alternatives adéquates, répondre à ces questions nécessite hélas encore à ce jour le recours à l’expérimentation animale. Ces expérimentations sont menées dans des structures accréditées et se conforment à un cadre légal français et européen bien défini, dans le respect de règles régulièrement mises à jour en fonction des avancées technologiques pour i) remplacer par des alternatives chaque fois que cela s’avère possible, ii) réduire le nombre d’animaux au minimum indispensable pour l’obtention de résultats fiables et iii) raffiner continuellement les procédures pour limiter autant que possible les contraintes imposées aux animaux.
Les connaissances générées par la recherche en neurosciences sur les animaux ont permis d’importantes avancées dans la compréhension du fonctionnement normal du cerveau, à toutes les étapes de la vie, y compris lors du développement et du vieillissement, ainsi que dans la compréhension et le traitement des maladies et des troubles qui affectent le système nerveux. Cette connaissance contribue également d’une façon essentielle à mieux comprendre l’origine de nos comportements normaux et pathologiques, notre interaction avec le monde extérieur et nos prises de décision.
La Société des Neurosciences considère que les neuroscientifiques ont l’obligation morale et citoyenne de contribuer à l’avancée des connaissances sur le système nerveux par les moyens les plus adaptés, qui comprennent nécessairement à l’heure actuelle une recherche responsable et éthique sur les animaux, réalisée dans un cadre légal rigoureux.